Communiqué de presse
Le Syndicat SUD fait parvenir 24 morceaux de chocolats à Monsieur Pascal Broulis, à manger carré par carré. Réponse du berger à la bergère.
Dans un entretien accordé à 24 Heures (publié le 11 novembre 2014), M. Pascal Broulis, Conseiller d’État vaudois a illustré son action par un exemple chocolatier, nourri de ses souvenirs d’enfance. Nous comprenons l’affection que M. le Conseiller d’État a porté et porte à sa grand-maman.
Si nous avons bien compris son propos, le chocolat concédé carré par carré assure le succès dans la négociation, limite les frustrations et permet la conclusion d’accords presque toujours favorables à l’employeur.
M. Pascal Broulis a également rappelé l’action des milliers de salarié∙e∙s qui se sont opposé, s’opposent et s’opposeront aux attaques du Conseil d’État contre les salaires, les retraites, les conditions de travail, le statut et le service public dans sa qualité et ses prestations. Il a beau tout garder dans sa boîte noire, nous en trouverons la clé et nous l’ouvrirons.
Par la même occasion, M. Pascal Broulis, avec ses collègues, envisage de donner non pas quelques carrés de chocolat, mais des wagons entiers remplis de plaques de qualité supérieure aux riches étrangers taxés à la dépense.
Nous tenons à souligner que le peu de chocolat que les salarié∙e∙s ont eu l’occasion de déguster a été arraché par les mobilisations. M. Pascal Broulis et son équipe prétendent diviser la fonction publique en opposant les métiers et les catégories ; les un∙e∙s contre les autres. Cette assertion est de la même qualité que son chocolat. Le Syndicat SUD a toujours soutenu les revendications des salarié∙e∙s en lutte quelle que soit leur fonction ou leur profession.
Pourtant, dans un esprit de Noël et de partage, le Syndicat SUD fait parvenir à Monsieur Pascal Broulis un calendrier de l’avent, renommé pour l’occasion Calendrier de l’apprêt DECFO. Il présente 24 fenêtres qui résument une bonne partie de ses positions. Derrière chaque fenêtre se cache un morceau de chocolat qui pourra combler la gourmandise de M. Pascal Broulis, aviver ses réflexions et le pousser à donner de meilleures informations, sinon de meilleures anecdotes.
SUD, le 27 novembre 2014