La commission DECFO
est en train de rédiger la procédure qui sera suivie pour traiter vos 1’700 recours.
Nous veillons à ce que la commission respecte toutes les obligations que le Grand-Conseil, et la Cour Constitutionnelle, lui ont données.
La commission doit utiliser tous les moyens pour contrebalancer le poids écrasant du SPEV (Service du Personnel de l’Etat de Vaud) dans la procédure. Votre droit à être entendu est notre absolue priorité!
- Vos recours ne devront être traités ensemble que s’ils ont suffisamment de points de ressemblance;
- Vous devez pouvoir présenter des témoins, et vous faire entendre oralement, chaque fois que le SPEV refuse de négocier ou de vous donner raison;
- La commission doit refuser les arguments du SPEV chaque fois que c’est une expertise invérifiée;
- Les collègues et responsables hiérarchiques doivent pouvoir témoigner sans contraintes, et, s’ils ou elles le souhaitent, dans l’anonymat, chaque fois qu’ils
le demandent; - La commission doit refuser les cahiers des charges écrits à posteriori, et interroger les témoins chaque fois que vous en contestez la validité;
- Ce sont les autorités d’engagement – Police, Justice, Hôpitaux, Voirie, qui sont vos employeurs. Ce sont à elles, et non au SPEV, de prendre position et de chercher la conciliation, systématiquement refusée par le SPEV dans les procès. Nous travaillons ensemble, nous devons nous entendre ensemble, par delà le SPEV.
Cette commission est submergée de recours, parce que Monsieur Broulis a refusé qu’il y ait des véritables négociations, que vous puissiez réfléchir au futur avec votre service.
Le SPEV est le bras armé du Conseil d’Etat, dénoncé clairement par la Commission de Gestion du Grand Conseil comme incapable de mener une politique de ressources humaines.
La Commission ne sera pas le bras armé du Conseil d’Etat, incapable de traiter vos recours dans les délais et avec les moyens auxquels vous avez droit. Nous serons vigilants, parce que 1’700 familles nous le demandent.