Les personnes en formation ne doivent pas être la variable d’ajustement d’un système en crise!
Face à une crise sans précédent, on en appelle à notre responsabilité individuelle et on nous demande d’être solidaires. Nous sommes et serons responsables et solidaires – il s’agit de faire en sorte que les employeurs le soient aussi. Il n’y a, en vérité, qu’une seule certitude à ce stade : nous devons stopper le virus et pour cela nous devons éviter au maximum les contacts. Les autorités fédérales et cantonales ont dit beaucoup de choses, sur les comportements à adopter, sur les aides prévues pour les milieux économiques. Il faut désormais prendre à bras le corps ce triple problème : on ne peut pas confiner qu’une partie de la population, tout ce qui est inessentiel doit fermer maintenant ; parmi les services qui ne sont pas essentiels à la population, on ne peut pas tout fermer sans considérer comment nous allons assurer la continuité des revenus des travailleurs/euses et assurer un revenu à toutes et tous ; on ne peut pas, sous le pieux prétexte de l’effort national, ne rien dire sur les conditions d’engagement et de rémunération de toutes les personnes, en particulier en formation, qui seront mises à contribution dans les domaines social, sanitaire et éducatif.
Nous avons besoin de garanties maintenant !
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À toutes et tous les étudiant-e-s salarié-e-s du Canton de Vaud
Chères et chers ami-e-s, collègues,
Dans la lutte essentielle contre le COVID-19, les conséquences pour les personnes précaires ne doivent pas être négligées. Les jeunes en formation font partie de ces personnes précaires. Contraint-e-s pour nombre d’entre-nous à devoir travailler en parallèle de nos formations, nous fournissons en temps normal de la main d’œuvre aux conditions de travail et au statut les plus précaires : flexibilité maximale, contrat zéro heure, CDD, stages, dans de très nombreux secteurs de l’économie. Cela n’empêche pas que nous avons des droits.