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Donne, se non ora quando?

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Manifestation pour l’égalité sociale et salariale

Samedi 22 septembre 2018, à 13 h 30, Schützenmatte, Berne

La mobilisation des femmes pour l’égalité et l’émancipation monte. Le 14 juin 2019, une grève générale des femmes s’organise! A notre sens, ce mouvement de lutte doit être une mobilisation intégrant des objectifs féministes larges, imposant une exigence d’égalité. Il doit aussi s’appuyer sur des arrêts de travail effectifs pour faire avancer des revendications concrètes et peser tous les accords qui touchent aux conditions de travail des femmes dans le secteur public, subventionné ou dans l’économie privée: CCT, statuts, lois et règlements, directives…

A l’appel d’UNIA, le samedi 22 septembre 2018, à 13 h 30 (Schützenmatte, Berne), se tiendra une manifestation pour l’égalité salariale et contre la discrimination! SUD soutient cette mobilisation et appelle toutes les femmes salariées à s’y joindre. Et les salariés et solidaires à s’y retrouver aussi.

Il y a un train gratuit aller et retour qui passe à Nyon à 11 h 19, à Morges à 11 h 39, et à Lausanne à 11 h 59.

A SUD, nous voulons mettre l’accent sur les points suivants:

1. La retraite des femmes à 65 ans est inacceptable. Sous aucun prétexte, pour aucun motif, au nom de n’importe quel compromis. Nous combattrons avec détermination tout projet en ce sens et appelons toutes et tous à se mobiliser pour le faire échouer.

2. Les femmes doivent toujours assurer la très grande majorité des tâches pour le travail domestique, le travail familial et les soins aux proches. C’est le produit d’une division sociale et sexuelle profondément injuste. En attendant que nos luttes imposent l’égalité, il faut faire reconnaître tout ce travail gratuit. Cela implique, par exemple, de changer et d’améliorer le statut de proche aidante. Il faut y intégrer les soins aux enfants, augmenter le nombre de jours de congé accordés pour ces activités, soit 36 jours de congé payé par an au minimum, en faire un vrai droit appliqué de manière universelle.

3. L’égalité salariale doit s’appliquer maintenant, avec des sanctions et des réparations contre les employeurs qui ne respectent pas ce droit. Cela passe par l’application intransigeante et immédiate du principe «salaire égal pour un travail égal ou équivalent». Mais cela ne suffit pas. Il faut revaloriser et reconnaître la valeur des professions féminines ou en voie de féminisation face aux professions majoritairement masculines. Il faut également introduire un indice de progression de carrière tout au long de la vie professionnelle qui assure une égalité sociale et salariale entre hommes et femmes.

4. En s’appuyant sur la notion de salaire carrière, il faut assurer l’égalité entre femmes et hommes en termes de salaire social et de retraites. Ceci implique que les conditions de retraite dans le 2e pilier doivent intégrer une période de cotisation, payées par l’employeur, au titre de la reconnaissance du travail familial, domestique et de soin assuré par les femmes. Les carrières féminines sont marquées par de multiples désavantages, dont le temps partiel, souvent contraint, n’est pas le moindre. Il faut introduire systématiquement des mesures compensatoires pour combattre toutes les inégalités de genre.

TOUTES ET TOUS À BERNE LE 22 SEPTEMBRE 2018 !

FEDERATION SYNDICALE SUD

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