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Pour le 8 mars, journée de lutte des femmes

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Communiqué de presse

Contre DECFO-SYSREM

SUD ouvre deux procès exemplaires contre la discrimination et l’inégalité de traitement que le Conseil d’Etat veut imposer aux nettoyeuses
et aux maîtresses de gymnase

Ils sont les premiers. D’autres suivront pour garantir le droit à l’égalité des femmes salariées de la fonction publique

SUD ouvre deux procès exemplaires au Tribunal des prud’hommes de l’administration cantonale (Tripac) contre l’Etat de Vaud en discrimination indirecte et en inégalité de traitement pour défendre les nettoyeuses et les maîtresses de gymnase. Ce n’est qu’un début!

A la veille du 8 mars 2009, journée internationale de lutte des femmes, nous entendons apporter ainsi une petite pierre au combat fondamental pour l’égalité.

1. Avec DECFO-SYSREM, l’employeur public prétend continuer à précariser et à sous-payer les nettoyeuses qu’il emploie. Il refuse à ces femmes une fonction et une collocation dans la grille des salaires. Il les prive ainsi des augmentations annuelles accordées à toutes et tous les salarié⋅e⋅s du secteur public. Nous combattrons cette injustice par tous les moyens. L’Etat de Vaud devra rendre compte sa pratique discriminatoire.

Nous rappelons que nous avons déjà gagné contre l’Etat de Vaud au TRIPAC en 2005 l’octroi du salaire minimum à ces mêmes nettoyeuses.

2. Le procès pour les maîtresses de gymnase ouvre quant à lui la voie à une revendication de portée générale pour d’autres catégories de salariées, dont de très nombreuses enseignantes. En fait, cette cause concerne toutes les fonctions qui ont au cours de la carrière un passage possible d’un niveau de salaire à un autre (promotion).

La classification actuelle des maîtresses de gymnase (base en niveau 12 et passage en 13 au bout de 15 ans d’expérience) est discriminatoire car beaucoup de femmes ont des trajectoires professionnelles qui très souvent intègrent des interruptions d’activité pour tâches familiales et éducatives.

La promotion au niveau de salaire supérieur (13) au bout de 15 ans ne donne par conséquent pas le même traitement aux femmes qu’aux hommes. Les femmes atteindront ces 15 ans d’ancienneté plus tard et bénéficieront durant moins de temps de cette promotion. Donc leur salaire carrière sera réduit d’autant. Nous demandons des mesures spécifiques pour que les tâches éducatives et familiales soient reconnues et comptabilisées comme années d’expérience.

Là où les femmes deviennent majoritaires – ou constituent une minorité significative – l’attaque contre les salaire et les conditions de salaire interviennent avec une inacceptable régularité. L’employeur public n’a pas procédé autrement dans les gymnases. Notre procès a pour but de faire reconnaître le droit à une même rémunération sur la carrière pour les hommes et pour les femmes.

Secrétariat fédéral SUD

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