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Première réponse à la position de Pierre-Yves Maillard

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publiée sur le site de l’Etat de Vaud

Nous partons du tableau variantes 1 et 2 et des différents documents sur notre site.

1. Le plan ASSO, octobre 2017, est le seul actuellement déposé et, sans alternative, s’appliquera dès le 1er janvier 2019, après confirmation en juin 2018.

2. Le Conseil d’Etat, le Conseil d’administration et l’expert affirment tenir compte de la situation de la caisse en tenant compte de 500 à 550 millions, fruit du 7,9% de rendement en 2017. Soit 880 millions de bénéfice moins le 3,75% (3,25% + 0,5% nécessaire au fonctionnement de la Caisse) ce qui fait 500 à 550 millions.

3. Ces 500-550 millions permettent d’améliorer la situation de la caisse et de formaliser les variantes 1 ou 2. Qui ont l’air moins dures que le plan d’octobre 2017 mais les dispositions des variantes coûtent donc 550-500 millions.

4. Si dans les années qui viennent le taux de rendement des placements (et non le taux technique qui reste à 2,75% voire 2,5%) baisse en dessous de 3,7%, il faudra payer.

5. Comme la Loi sur la Caisse de pensions et le décret qui l’accompagne interdit au Conseil d’Etat de mettre tout nouvel argent dans la caisse qui ne soit assorti du passage à 65 ans (âge de retraite) et d’une rente calculée sur tout le parcours de carrière, tout ce qu’il faudrait augmenter le serait en cotisation à notre charge.

6. Cela impliquerait de revenir au minimum aux dégradations du plan d’octobre 2017, voire pire. Or le plan d’octobre, transformé non en mesures indiquées sur le tableau mais en augmentation de cotisations seules, signifie une augmentation d’au moins 3,2%. Comme les variantes 1 et 2 nous piquent déjà entre 1% et 1,2% sur notre salaire moins déduction de coordination (salaire assuré sur la fiche de salaire), on aurait une montée supplémentaire des cotisations de 2% à 2,2%.

7. Ajoutons à cela le blocage de l’indexation du coût de la vie jusqu’à 2,5% du salaire brut (total), cela veut dire que durant des années notre salaire baissera de l’équivalent de l’indexation plus l’augmentation des cotisations, entièrement à notre charge. On peut donc se retrouver avec des baisses supérieures à 3,5%.

8. Pierre-Yves Maillard affirme dans les négociations offrir une somme forfaitaire, durant une année, pour le coût de la vie. En gros entre 18 et 35 francs par mois, mais, nous insistons, une seule année, donc une portée très limitée et surtout il faut que toute la démarche soit acceptée par le Grand conseil.

9. Pierre-Yves Maillard affirme que si nous forçons le retrait du plan d’octobre et imposons la continuité des dispositions de 2014 (inscrites dans un nouveau plan, liquidant le plan d’octobre 2017) l’expert refuserait d’officier et il faudrait en trouver un nouveau. Selon lui, c’est impossible et de surcroît un tel plan (appelons-le conservatoire) pourrait être refusé par l’ASSO qui ferait sauter le 80% de capitalisation (à réaliser jusqu’en 2051) et nous imposerait le 100% avec, en conséquence, des mesures drastiques pour la CPEV, payées par nous.

10. Donc menaces et punitions si nous n’acceptons pas.

11. Reste à déterminer, en cas de problèmes durs de la caisse (c’est le fameux mécanisme), combien et comment on pourrait mobiliser les provisions et réserves, notamment la RFV (Réserve de fluctuation valeurs).

12. Pierre-Yves Maillard bluffe. Gardons son sang-froid, continuons à faire avancer le front commun syndical et faisons notre maximum de pression, à commencer par la journée de lutte et de mobilisation du 25 janvier!

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