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CPEV: la réalité des sacrifices

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Retrait du plan ou démission du Conseil

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Plan des modifications de la CPEV

Le préavis formel du Conseil d’Etat sur la révision du plan de prévoyance de la Caisse de pensions de l’Etat de Vaud (CPEV) détermine une situation nouvelle.

Désormais, personne ne soutient le plan de prévoyance 2019 à l’exception du Conseil d’administration de la caisse et de ses experts-prédicteurs.

Un simple coup d’œil sur le tableau comparant les prestations et conditions d’avant le plan arrêté en 2013, celles introduites en 2014 et celles que le plan 2019 veut nous infliger établit avec clarté la dégradation profonde et de plus en plus rapide des prestations et des conditions de la CPEV (tableau sur notre site www.sud-vd.ch, sous le titre : CPEV, la réalité des sacrifices).

Le plan sacrificiel 2019 a été rejeté à l’unanimité par l’Assemblée des délégué.e.s de la caisse, représentant le personnel assuré et retraité. Désormais, c’est l’employeur public qui refuse d’approuver le plan de prévoyance 2019 malgré la demande que lui a présentée en ce sens le Conseil d’administration. L’exécutif entend ouvrir des négociations avec les syndicats de la fonction publique « pour examiner des alternatives ».

Ainsi dans une caisse de pensions qui devrait être gérée paritairement, tant les assuré.e.s et pensionné.e.s d’une part que l’employeur public de l’autre refusent de soutenir un plan de prévoyance qui n’a d’autre appui que celui d’un Conseil d’administration et de ses experts-prédicteurs. Il faut tirer les conséquences de cette situation.

Le plan sacrificiel doit être immédiatement retiré. Si le Conseil d’administration et ses experts-prédicteurs s’obstinent à le maintenir, il n’y a pas d’autre issue que leur démission avec, à la clé, une nouvelle élection et désignation d’administrateurs.trices capables de défendre les intérêts de pensionné.e.s et assuré.e.s.

La CPEV est étranglée par un dispositif légal et institutionnel qui dégrade notre retraite et détruit le principe même de la primauté des prestations. Or cette primauté constitue un élément décisif  de notre salaire au long de notre vie de travail comme durant la retraite.  Elle garantit la protection sociale des employé.e.s  et des pensionné.e.s. Toucher à nos retraites c’est s’attaquer à nos salaires.

Dans le cadre de la division institutionnelle et légale des tâches, le Conseil d’Etat a la responsabilité des conditions de financement de la caisse. S’il estime qu’un surcroît de ressources doit être attribué à la CPEV, c’est à lui de régler cette dépense.

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